Pootchy 13/03/1999 au 13/06/2010
MA POOTCHY Je t'aime
Que les gens se disent « ce n’était qu’une chienne pas la peine d’en faire toute une histoire » alors je m’efforce de faire comme si sa mort ne me touchait que très peu Ceux qui disent cela sont enfin des handicapés du cœur, incapables de te, de nous comprendre ! Accepte de pleurer, n'aie pas honte ! Tu vis un deuil cruel, c'est normal ... Après la douleur, reviendrons les jolis souvenirs ...Ta chienne, ton amour n'est pas morte ...elle est là, absente de toi, dans une pièce à côté ! Tout contre Toi À ma maîtresse, À mon maître
Tu m'as donné tant de bonheur
Sans rien vouloir en retour
Mais voila qu'est venu l'heure
Où tu nous quittes pour toujours
Tu m'as offert les plus beaux moments de ma vie
Et maintenant te voila partie pour de bon
Dans mon cœur, tous nos bons souvenirs resteront
Ne l'oublie jamais, je t'aime POOTCHY.
Il y a 11 ans, sans le savoir, un petit animal allait bouleverser ma vie. De ma première chienne LAÏKA naissait POOTCHY. Aujourd’hui j’ai 36 ans et j’ai grandis avec elle. J’ai appris à l’aimer, à la considérer comme un membre de ma famille, comme une petite sœur.
Hier, elle est partie. J’essaye de rester distante en apparence mais je suis très triste et la nuit je m’effondre en ressassant tous les souvenirs que j’ai avec elle. En repensant aussi à sa gentillesse et sa douceur. En effet jamais elle n’a mordu quelqu’un, ni même grogné. C’était une chienne adorable et terriblement affectueuse.
Cela ne fait qu'un jour qu’elle mous a quitté et elle me manque énormément. Je ne peux supporter le faite qu’elle ne soit plus là, qu’elle ne puisse plus profiter de la vie. Chaque partie de ma maison, chaque chemin que j’emprunte me font penser à elle.
Autour de moi j’ai l’impression que l'on ne comprend pas ce que je ressens. Que les gens se disent « ce n’était qu’un animal. Alors je m’efforce de faire comme si sa mort ne me touchait que très peu. Jamais je ne l'oublierais, même dans 50 ans, mais comment faire pour s’en remettre ? Est-ce normal d’être triste alors que certaines personnes pleurent la mort d’un parent ? D’un enfant ?... C'est compliqué à gérer.
Tu sais ma puce à moi, POOTCHY pourrait te dire,
Le fardeau de mes ans et de mes infirmités me pèse lourdement, et je sais ma fin prochaine. C'est pourquoi moi, POOTCHY, (communément appelé ma belle par mes parents) dépose en secret dans l'âme de mes deux grands amis, ma maîtresse et mon maître, mon testament.
J'ai peu de biens matériels à léguer. Les chiens sont plus sages que les hommes. Ils n'attachent pas grand prix aux choses de la terre. Je n'ai aucun bien précieux à transmettre, si ce n'est mon affection et ma fidélité. Je les lègue à tous ceux qui m'ont aimé ; qui je le sais, me regretteront le plus, à mes maîtres qui ont été si bons pour moi. Peut-être ai-je tort de m'enorgueillir, mais j'ai toujours été une chienne extrêmement affectueuse.
Je demande à mes maîtres de toujours se souvenir de moi, mais de ne pas me pleurer trop longtemps. Au cours de mon existence, j'ai essayé de les réconforter dans la peine et de leur apporter un surcroît de joie dans le bonheur. Il m'est pénible de penser que, même dans la mort, je pourrais leur causer du chagrin. Je les prie de ne pas oublier qu'à leur tendresse et à leur sollicitude je dois d'avoir été la plus heureuse des chiennes.
Contrairement aux hommes les chiens ne redoutent pas la mort. Que se passe-t-il après ? Nul ne le sait. En tout cas, je suis au moins sûr de trouver la paix et un long repos pour mon vieux cœur las, ma vieille tête, mes vieux membres ainsi qu'un sommeil éternel dans cette terre que j'ai tant aimée. Il me sera douloureux de les quitter, mais pas de mourir.
Il est un dernier vœu que je formule en toute sincérité. J'ai entendu ma maîtresse, dire :
"Quand POOTCHY mourra, nous n'aurons jamais plus de ROT. Je l'aime tellement que je ne pourrai plus en aimer une autre." Bien sur cela et une erreur, car je te laisse ma petite sœur EVA "
Maintenant pour l'amour de moi, je lui demande de revenir sur sa décision. Ce serait un bien piètre tribut à ma mémoire que de ne jamais plus avoir de chien. Je voudrais tant garder le sentiment que, maintenant que j'ai fait partie de la famille, il lui est désormais impossible de vivre sans la compagnie du meilleur ami de l'homme ! Je n'ai jamais été exclusive ni jalouse. J'ai toujours soutenu que la plupart de mes congénères sont bons (même ma colocataire, cette petite espiègle de INDIANA Indi pour les intimes, à qui j'ai quelques fois autorisé à partager mon lit avec moi. J'ai toléré son amitié dans un esprit de générosité et, dans mes rares moments de sentimentalité, je lui ai même rendu un peu la pareille).J’ai été une NOUNOU exemplaires et dites « agréée » pour tous les petits GOLDEN nés au MAZAGE DE MASCAYENNE. Je lègue désormais cette tache à EVA qui sans nul doute saura me succéder…
Un dernier mot à mes maîtres. Chaque fois que vous penserez à moi : dites-vous avec regret, mais aussi avec bonheur, en vous rappelant ma longue vie à vos côtés : "POOTCHY était un être qui nous aimait et que nous aimions." Si profond que soit mon sommeil, je vous entendrai, et tout le pouvoir de la mort n'empêchera pas mon âme de chienne d'agiter la queue avec reconnaissance. Surtout quand Papy savait avec ruse me prodiguer ces gestes invisibles, pour me donner une friandise.
POOTCHY votre chienne fidèle qui veillera toujours sur vous.