Laïka 01/01/1995 au 17/01/2007

;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;Ma Laïka.  

Chez nous, quand tu es arrivée
Jolie peluche noire, toute petite
On ne voyait que tes yeux foncés
Couleur nuit, de l'or des pépites

Le temps a passé et tu grandis sagement
Nous louons alors, une maison
Et tu fis connaissance avec le gazon
Que d'aventures, que de découvertes
Sans cesse renouvelées
Que de senteurs t'étaient offertes
Dans le jardin, dans le pré.

Tes amis les oiseaux et les papillons
Sans peur, se laissant approcher
Parfois, tu les saisissais sans intention
De faire mal, tu les laissais à nouveau s'envoler

Des chiens sont venus habiter la maison
Peu de temps certains sont restés
Petits et grands sans distinction
Avec élégance tu les as tous dominé
Lorsqu'ils manifestaient leurs allégresses
Comme il convient à des chiens bien élevés
Se mettant au garde à vous devant la Princesse
Tous respectant ta Majesté

Mais un jour d'hiver, tu nous a quitté
A cause de ta maladie, il a fallu nous séparer
De tout mon coeur, je t'ai pleuré
Ma belle, tu n'avais rien perdu de ta beauté

Fidèle, tu partageas notre vie
Douze ans de bonne compagnie
Et, comme lorsqu'on perd une amie
Tu resteras dans nos coeurs, le souvenir le plus joli.

Laïka te dit … … … … A CEUX QUE J’AIME ET CEUX QUI M’AIMENT

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi. Laissez moi partir, j'ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi, soyez reconnaissants pour les belles années, je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté. Je vous remercie de l'Amour que chacun m'a démontré, maintenant il est temps de voyager seul. Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine. La Foi vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelques temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin et la Vie continue...
Si vous en avez de besoin, appelez-moi et je viendrai. Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là. Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis les mille vents qui soufflent. Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, je suis la douce pluie d'automne. Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin. Je suis celui qui brille dans la nuit.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne suis pas mort

Matcaci